Mon grand frère Joël et moi avons toujours été proches. À mon arrivée en France à l’âge de 17 ans, c’est lui qui m’a accueilli et m’a aidé à trouver mes repères ; nous avons passé quelques années ensemble à La Rochelle.

Chacun de nous a ensuite déménagé plusieurs fois : Joël s’est retrouvé à Aix-en-Provence et moi à Brest, la vie suivait son cours. Puis sont survenus les événements qui sont encore frais dans nos mémoires à tous : le coronavirus est arrivé en France et quelques semaines plus tard les établissements scolaires ont fermé, ainsi que pratiquement tous les lieux accueillant du public. Le 15 mars, mon frère a eu vent d’un confinement strict imminent et m’a appelé pour me demander de le rejoindre à Aix-en-Provence le jour-même.

Je trouvais cela un peu précipité mais ai accepté. Je n’ai à aucun moment regretté mon choix : au lieu d’être seule pendant le confinement, coincée dans mon logement étudiant à Brest, j’ai passé ce temps dans des conditions bien meilleures et avec mon frère et une quinzaine d’autres étudiants qui habitaient dans le même foyer que lui. Entre conversations profondes, temps de prière, repas partagés, soirées film, jeux de société et batailles de polochons, on a passé un temps mémorable ensemble !

Au moment où je m’apprêtais à partir, une amie à mon frère nous a soufflé l’idée de faire une séance photo avec Ophélie. Après deux mois et demi sur place, confinement oblige, je n’avais toujours pas vu la Sainte Victoire de près. Nous avons donc fait « d’une pierre deux coups » et avons pris les photos dans la nature, au pied de la montagne.

Une balade que je ne suis pas près d’oublier, où Joël et moi avons pu de nouveau vivre des petits moments de complicité pendant qu’Ophélie capturait ces instants. Bref, une très belle manière de clore ce chapitre en Provence !

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